Cet épisode est excellent, mais je l’ai toujours trouvé un micro poil surcôté. Il est en effet souvent cité comme l’un des meilleurs de l’anime, voire le meilleur à ce stade avec le suivant (qui est effectivement monstrueux). Alors qu’il est “juste” très très bien.

Cet épisode est clairement celui de la victoire ennemie. Jean et Armin sont en besoin urgent d’un plan qu’ils ne parviennent pas à trouver pour l’instant. Le colossal semble être factuellement impossible à battre.

De l’autre côté du combat, le titan bestial perfectionne sa technique de lancer de pierres qui lapident à travers tout le bataillon. J’aime beacoup les plans en négatif avec la teinte rouge rappelant le sang des soldats, assez artistique.

Le désespoir de l’humanité transpire à travers toutes les scènes et avec le visage de soldats, finalement, inconnus. Le passage où Erwin s’asseoit est notament superbe. Il brise pour la première sa posture habituellement toujours impériale, rigide et déterminée (même quand il était blessé et allité en saison 2, je crois qu’on l’a toujours vu raide comme un piquet). Il admet à Livai, son soldat d’élite qui l’idôlatre et le respecte plus que tout, qu’il a des raisons personnelles de poursuivre, qu’il hésite à tout sacrifier pour pouvoir connaître le secret de ce monde et honorer enfin la mémoire de son père.

Sous l’impulsion de Livai, et parce qu’Erwin reste un héros absolument incroyable et en apparence parfait, il lance la dernière offensive de l’humanité contre les titans en sacrifiant son rêve, sa vie et la vie de tous les jeunes qui l’accompagnent. Le moment où il dit à Livai “allez, je suis décidé, mais il va falloir faire un mensonge sacrément convaincant pour que mon plan fonctionne et que toute la troupe me suive”, est terriblement glaçant.

A travers un soldat anonyme (le rouquin) qui évoque qu’il était d’accord pour se sacrifier, mais que le vivre c’est autre chose, on est vraiment témoin des horreurs de l’affrontement, ce qui donne beaucoup de poids au speech d’Erwin concernant la transmission de la mémoire des anciens combattants morts au combat.

Mon reproche à l’épisode est de jouer fortement la montre, de temporiser. C’est probablement nécessaire, mais en vrai avant les 3 dernières minutes avec l’avancée finale d’Erwin, peu de choses se déroulent.

Il y a tout de même cette réalisation progressive que le plan d’Erwin peut marcher et est crédible. L’idée d'utiliser les titans immobiles comme point d’ancrage pour Livai, est une sacrée idée de génie. C’est retourner la stratégie du titan bestial contre lui, tout en capitalisant sur ce que le bataillon sait faire de mieux : diversion.

A ce titre, le fait d’utiliser les fusées du bataillon comme d’un nuage de fumée pour masquer leur avancée, est un symbole particulièrement fort. Quoi de mieux pour représenter la transmission des anciens bataillons tombés au combat ? Le plan (très joli, et repris dans l’opening magnifique) où les soldats galopent en suivant une pluie de signaux au-dessus de leurs têtes, est vraiment très beau.

La fin était inévitable mais elle est aussi la preuve que le plan d’Erwin fonctionne à la perfection : son sacrifice est tragique, mais l’élève en statut de légende.

Cet épisode est très très bon, mais je l’ai toujours trouvé un micro poil surcôté. Il est en effet souvent cité comme l’un des meilleurs de l’anime, voire le meilleur à ce stade avec le suivant (qui est effectivement monstrueux). Alors qu’il est “juste” très bien.

Perfect Game est clairement l'épisode de la victoire ennemie. Jean et Armin sont en besoin urgent d’un plan qu’ils ne parviennent pas à trouver pour l’instant. Le colossal semble être factuellement impossible à battre. De l’autre côté du combat, le titan bestial perfectionne sa technique de lancer de pierres qui lapident à travers tout le bataillon. J’aime beacoup les plans en négatif avec la teinte rouge rappelant le sang des soldats, assez artistique. Et voir le titan bestial aussi sadique, évoquant la notion d'un "match parfait", est particulièrement uncanny, d'une part car cette notion est extrêmement humaine (clairement, cette créature croit jouer au base-ball), et en plus car il rappelle l'arrogance d'un ennemi tellement puissant (et qui le sait) que la victoire semble assurée.

De cette défaite courue d'avance, émerge un vrai désespoir de l’humanité. Cela transpire dans toutes les scènes avec le visage de soldats totalement inconnus, finalement. La faiblesse de l'anime de ne rarement développer les personnages secondaires, est plus ou moins contrecarrée ici car c'est la force du message qui prime. Le bataillon n'a jamais été aussi humain que dans un mouvement de désespoir pour l'humanité et la postérité, quitte à effacer les individualités, leurs rêves et leurs espoirs.

Bien sûr, personne ne synthétise ça mieux qu'Erwin, le leader et le soldat le plus développé. Le passage où le commandant s’asseoit et baisse la tête, est particulièrement incroyable. Il brise pour la première sa posture habituellement toujours impériale, rigide et déterminée (même quand il était blessé et allité en saison 2, je crois qu’on l’a toujours vu raide comme un piquet, ou adossé contre son oreiller prêt à donner des ordres et à faire illusion). Il admet à Livai, son soldat d’élite qui l’idôlatre et le respecte plus que tout, qu’il a des raisons personnelles de poursuivre, qu’il hésite à tout sacrifier pour pouvoir connaître le secret de ce monde et honorer enfin la mémoire de son père.

Sous l’impulsion de Livai, et parce qu’Erwin reste un héros absolument incroyable et (en apparence) parfait, il lance la dernière offensive de l’humanité contre les titans en sacrifiant son rêve, sa vie et la vie de tous les jeunes qui l’accompagnent. Le moment où il dit à Livai “allez, je suis décidé, mais il va falloir faire un mensonge sacrément convaincant pour que mon plan fonctionne et que toute la troupe me suive”, est terriblement glaçant, mais réaliste. Et il montre qu'Erwin fait aussi tomber le masque, ce qui n'est pas la première fois (il a souvent été outrageusement honnête sur les faibles chances de réussite de ses missions), mais rarement avec une telle mélancolie.

A travers un soldat anonyme (le rouquin) qui évoque qu’il était d’accord pour se sacrifier, mais que le vivre c’est autre chose, on est vraiment témoin des horreurs de l’affrontement, ce qui donne beaucoup de poids au speech d’Erwin concernant la transmission de la mémoire des anciens combattants morts au combat.

Mon reproche à l’épisode est de jouer fortement la montre, de temporiser. C’est probablement nécessaire, mais en vrai avant les 3 dernières minutes avec l’avancée finale d’Erwin, peu de choses se déroulent. Notamment du côté du titan colossal, qui occupe la moitié de l'épisode, alors qu'on imagine bien qu'Armin va trouver quelque chose dans le prochain. Le but est de montrer que les héros sont acculés de tous les côtés, ce qui reste efficace.

Il y a tout de même cette réalisation progressive que le plan d’Erwin peut marcher et est crédible. On ne voit même pas Erwin trouver ce plan : il l'a déduit en hors-champ. Quand il nous l'annonce, il est presque dépité, car il sait que ça peut marcher (notamment vu comment le titan bestial est aussi arrogant pour le spectateur), mais il sait que ça implique sa fin. L’idée d'utiliser les titans immobiles comme point d’ancrage pour Livai, est une sacrée idée de génie. C’est retourner la stratégie du titan bestial contre lui, tout en capitalisant sur ce que le bataillon sait faire de mieux : une diversion, et se sacrifier pour l'humanité.

A ce titre, le fait d’utiliser les fusées du bataillon comme d’un nuage de fumée pour masquer leur avancée, est un symbole particulièrement fort. Quoi de mieux pour représenter la transmission des anciens bataillons tombés au combat ? Le plan (très joli, et repris dans l’opening magnifique) où les soldats galopent en suivant une pluie de signaux verts au-dessus de leurs têtes, est vraiment très beau.

La fin était inévitable mais elle est aussi la preuve que le plan d’Erwin fonctionne à la perfection : son sacrifice est tragique, mais l’élève en statut de légende. Le "match parfait" de l'épisode n'est pas celui du titan bestial, mais bel et bien celui d'Erwin, qui aura été jusqu'au bout l'instrument de la survie de l'humanité, jusque dans sa mort.

HEISHI YO IKARE! HEISHI YO SAKEBE! HEISHI YO TATAKAE!

Bordel Erwin qui nous sort encore une masterclass avec son discours <3

La situation semble désespérée mais j'espère que Rivaille va réussir sa mission et terrasser le titan bestial !

Erwin <3 Quel personnage. La scène quand il s'assied et que pour la première fois, son côté humain ressort est excellente. Le fait qu'il meurt sans connaître la vérité est vraiment tragique au premier sens du terme.

L'autre grand gagnant de cette seconde partie de saison, c'est Armin. Je n'aimais pas du tout le personnage. ll est désormais parmi mes préférés. Encore une fois, on ne peut que saluer la force de l'écriture.